samedi 31 août 2013

L´usure de presse

Je fermais les yeux, inspirais lentement mais profondément. Je caressais l´écran de mon android et murmura un à tout de suite. Parce que je savais que je sauterais tout de suite sur ma machine et que j´écrivais pour dénoncer ce verdict. Oui, ces hommes devraient juste être relâchés point barre.
Voici l´objet de mon billet de ce soir, un message de RSF :

Chers amis,
Vous avez choisi de nous soutenir dans notre combat pour la liberté de l'information au Tchad en signant notre pétition pour la libération de trois journalistes tchadiens.
Votre engagement a payé. En effet, Moussaye Avenir de la Tchiré, Eric Topona et Jean-Etienne Laokolé ont été libérés. Cependant, ils ont été condamnés à des peines de prison, mais assorties de sursis.
Ces condamnations trahissent l’intention des autorités tchadiennes d’intimider les acteurs de l’information et d’imposer l’autocensure chez leurs critiques. Rappelons que ces trois hommes ont croupi dans leurs cellules pendant plus de 100 jours dans l’attente d’une audience avec un juge.
Nous savons que nos efforts peuvent être couronnés de succès et nous ne les relâchons pas. Nous continuons à nous mobiliser pour obtenir l’annulation des condamnations avec sursis prononcées contre les trois journalistes.
A bientôt,
L'équipe de Reporters sans frontières.

S´il y´a intimidation, et Dieu sait que la presse privée la subit chaque fois, je vois aussi une volonté de pousser les médias indépendants au bout. On utilise la technique de l´usure. Oui une usure financière. Savez-vous ce que représente un million pour une entreprise de presse tchadienne ? Et bien beaucoup beaucoup d´argent. Où veut-on que jeune journal comme Abba Gardi aille trouver toute cette somme? Eh bien très simple, le directeur de publication doit arrêter ces publications, reverser ces frais d´impressions comme dommages et intérêts et mettre la clé sous le paillasson. Certaines personnes dormiront mieux et en paix. Heureusement qu´il y´a les bonnes volontés et elles sont partout.
 comme le récipiendaire de cette lettre.


jeudi 29 août 2013

Croisade contre la schistosomiase

Aujourd'hui des représentants de la société pharmaceutique et chimique allemande Merck en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont lancé la campagne 2013 afin de lutter contre la schistosomiase au Soudan. C'est la première fois que le Soudan bénéficie de la donation de comprimés de praziquantel par Merck à l'OMS. À ce jour, Merck a fourni à l'OMS 6 millions de comprimés contenant l’agent actif praziquantel, dans le cadre d'un traitement à grande échelle de la schistosomiase dans le pays. La donation de médicaments représente une charge financière d'environ 2,4 millions de livres soudanaises (plus de 400 000 d'euros). Le programme de don de Merck constitue un élément fondamental de l'engagement social de l'entreprise et une contribution à l'amélioration des soins de santé dans les pays en voie de développement.

"La schistosomiase est une maladie très répandue au Soudan. La bilharziose ou schistosomiase, parfois appelée dermatite des nageurs, est une maladie parasitaire due à un verhématophage, le schistosome. Elle est présente dans les zones tropicales et subtropicales ; en Afrique, en Amérique du Sud et en AsieC'est la seconde endémie parasitaire mondiale après le paludisme avec une prévalence de 180 millions d’individus affectés, pour environ 280 000 décès chaque année. La morbidité observée chez les populations humaines infectées est essentiellement liée à l’étonnante fécondité du parasite femelle dont les œufs, pondus par centaines chaque jour, sont piégés dans de nombreuses muqueuses et tissus formant des granulomes" (Wikipedia.org). D’après les données de l’OMS, on estime actuellement que 5,8 millions de soudanais ont besoin d'un traitement, ce qui représente environ 15 % de l'ensemble la population. La majorité des personnes infectées sont des enfants. Le praziquantel est le seul agent actif qui permet de traiter toutes les formes de schistosomiase.  Comme le praziquantel est bien toléré, il figure sur la liste des médicaments essentiels de l’OMS. Selon l'OMS, ce traitement est considéré comme le plus approprié dans la lutte contre cette maladie parasitaire.

La distribution de ces médicaments a été lancée officiellement ce matin au Soudan, en présence du gouverneur de l'état de Gezira, professeur Al-Zubier Bashir Taha, et l'ambassade d'Allemagne, ainsi que des responsables du ministère de la Santé et que des délégués de Merck et de l'OMS dans l'école El Mussallamia dans l'état de Gezira, à plus de 150 kilomètres au Sud-Est de Khartoum. Dans le cadre de cette campagne à Gezira, 17 unités administratives recevront un traitement de masse et environ 1,6 million de comprimés seront distribués. Le traitement de masse visant à distribuer environ 4,4 millions de comprimés bénéficiera aussi à de nombreuses écoles dans les états de Khartoum, Gedarif, Kassala et dans le Nord-Kordofan. Selon leur taille, les enfants recevront entre un et cinq comprimés de praziquantel.  Pour garantir son efficacité, le traitement doit être répété plusieurs fois annuellement.

« Le programme de don de praziquantel de Merck représente un engagement social important de notre part envers l'Afrique », a déclaré Frank Gotthardt, chef des affaires publiques chez Merck et responsable du programme de don. L’OMS s’est donnée pour objectif de lutter contre la schistosomiase de manière durable et nous nous sommes engagés de ce fait à renforcer nos efforts déployés pour éradiquer la maladie en Afrique, en collaboration avec l'OMS ».  

dimanche 25 août 2013

"Si tu franchis une porte dont le passage t’a été particulièrement difficile, rassure-toi d’en rendre l’accès plus aisé à ceux arriveront après toi"
 Pensée du jour.

lundi 19 août 2013

"Chinafrique", la santé au coeur de la coopération

Les Dirigeants Chinois et Africains Annoncent une Nouvelle  Ère de Coopération en Matière de Santé à L’occasion de la Première Conférence Sino-africaine des Ministres de la Santé.

PEKIN, 16 août 2013, des douzaines de ministres africains de la Santé et des fonctionnaires chinois de la santé se sont réunis à l’occasion du Forum ministériel sur les progrès de la coopération sino-africaine (http://www.focac.org/fra/) en matière de santé pour coordonner les nouveaux efforts qu’il convient de déployer afin de soutenir les progrès à long terme en santé en Afrique et préparer l’avenir de la coopération sino-africaine en matière de santé. Il s’agit de la toute première conférence des ministres de la Santé tenue dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) depuis sa création en 2000, pour lutter ensemble contre les problèmes de santé les plus urgents en Afrique.
 Lors du Forum, les ministres et les représentants de la santé ont signé la Déclaration de Pékin sur les progrès de la coopération sino-africaine en matière de santé, qui définit une feuille de route pour résoudre ensemble les principales difficultés devant lesquelles se trouvent les pays africains, en particulier le VIH, le paludisme, les bilharzioses, la santé reproductive, les vaccinations et les maladies à prévention vaccinale. Selon la déclaration, la Chine et les pays africains déploieront de nouveaux efforts pour trouver des solutions de santé durables et à long terme, par exemple en multipliant les partenariats sur la recherche conjointe et en palliant au manque de travailleurs de santé.
Cette année marque le 50e anniversaire de l’assistance médicale chinoise envoyée en Afrique, dont la première équipe en Algérie en 1963. Depuis lors, des milliers de membres du personnel médical ont assuré des services dans 43 pays africains. La Chine a également collaboré avec des partenaires africains et des organisations internationales pour construire des hôpitaux et des centres de prévention du paludisme, former du personnel médical et accroître l’accès aux traitements antipaludiques et autres technologies en santé. Les institutions universitaires et les entreprises privées ont également appuyé ces efforts.
À présent, la Chine et les pays africains examinent les moyens de tirer parti de ces progrès pour dégager de nouvelles ressources, des innovations et un esprit d’initiative en vue de réaliser des progrès dans le secteur de la santé en Afrique. 
Dans cette nouvelle ère de collaboration, les fonctionnaires d’État chinois et africains et d’autres intervenants collaboreront étroitement pour trouver des solutions durables et relever les défis du secteur de la santé. Au nombre de ces moyens figurent le renforcement de la capacité des ressources humaines dans les pays africains, le soutien de la capacité de fabrication nationale, et l’accès accru à des produits de santé à faibles coûts et de haute qualité. La Chine et les pays africains inviteront le secteur privé dans le but d’encourager le transfert des technologies et d’accroître l’accès à des technologies en santé de haute qualité et à faibles coûts tout en s’assurant que les produits respectent les normes de qualité. La Déclaration insiste sur le fait que les efforts de coopération en matière de santé devront s’aligner sur les priorités des pays africains ainsi que sur les plans de développement nationaux et régionaux. Ces efforts conjoints tireront parti des expériences de la Chine en matière d’amélioration de la santé publique dans des contextes où les ressources sont limitées. La Chine partagera également les outils et l’expertise qu’elle a acquis grâce à ses investissements dans la recherche et le développement pour la santé, la production des technologies en santé et ses efforts de réforme actuelle en matière de santé visant à offrir des soins de santé accessibles à tous ses citoyens.
Le Forum ministériel repose sur des discussions importantes au Botswana à l’occasion de la 4e Table ronde internationale sur la coopération sino-africaine en matière de santé, qui a eu lieu pour la première fois en Afrique en mai 2013. 
Le Forum est tenu dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), et est organisé par la Commission nationale de la santé et de la planification familiale de la Chine, anciennement intitulée le ministère de la Santé. Ensemble, ces conférences ont établi les fondements d’une collaboration continue Sud-Sud entre la Chine et les pays africains pour relever les défis urgents en matière de santé.

dimanche 18 août 2013

Les 10 raisons de croire en le Tchad

Heimat
Beaucoup d´idées me trottinaient dans ma tête en même temps je voulais écrire quelque chose de positive sur le Tchad (je sais que je suis dure envers mon pays c´est juste parce que j´aime ce pays qui m´a tout donné) pour ce 11 Aout, date de notre (in)dépedance. Ces derniers jours notre image n´est guère brillante et surtout lors que le Premier Tchadien à savoir le Président en personne enfonce le clou en accusant la jeunesse. J´ai pensé qu´on devrait vendre ce pays pour de bon. Mais bon, une confrère m´a fait voir les choses autrement. Oui parfois, juste un mot peut suffir à retourner une situation. Ici sont mes dix raisons de ne pas vendre le Tchad. Un article dont la première publication se lit ici.
1-      La Plaque tournante de l´Afrique
C´est d´un pays qui est un parfait trait d’union et un point de passage entre l’Afrique du Nord et l’Afrique noire en tant que pays-carrefour des caravanes transsahariennes et berceau des civilisations nomades, ce pays cristallise en lui tous contrastes du désert du Nord septentrional et la savane méridionale. Le peuple tchadien a toujours balloté entre les ascétiques traditions musulmanes, les rites animistes ou chrétiens élaborés et selon l´humeur des populations nomades vivant au rythme de leur chameau et au gré de pâturages et des cultivateurs sédentaires par nature. Politiquement, le Tchad même si très peu présente sur la scène africaine, constitue rien que par sa situation, le centre du continent mais aussi la plaque tournante de certaines opérations militaires (Mantra et Serval). Et depuis plus de dix ans, il est devenu incontournable dans certains conflits sous régionaux comme la crise darfourienne et centrafricaine. Reconnu comme berceau de l´humanité, le Tchad est aussi le refuge des déplacés de guerres et réfugiés centrafricains et soudaniens avec des camps de réfugiés à l´Est et au Sud du pays. Du coup N´Djaména est devenu le siège des ONGs d´aide aux réfugiés (EUFOR, MINURCAT, OCHA, UNHCR…) et le passage obligé des peoples et autres personnalités ambassadeurs de bonne volonté pour l´ONU. On verra Angelina Jolie, Georges Clooney, Barrack Obama en sénateur de l´illinois, Angélique Kidjo et bien d´autres.
2-      Diversité culturelle
Un Turc a été surpris de voir que les mariages interreligieux au Tchad ne posaient pas vraiment un problème et que dans une famille on pouvait avoir des musulmans et des chrétiens sans subir des rejets. Pays de contraste avec une population métissée allant des négro-africains arabisés au négro-soudanais et des arabes de souche, le Tchad est la parfaite illustration d´une diversité qui fait son charme. Ce qui se ressent tant dans sa culture vestimentaire, gastronomique que musicale. Le Tchad a été le siège de trois grands royaumes sahéliens : le Kanem-Bornou, le Baguirmi et le Ouaddaï. L’espace tchadien possède une histoire riche et relativement bien connue. Il est sans doute un des berceaux de l’Humanité depuis la découverte récente de Toumaï. Une diversité qu´on remarque déjà sur les documents officiels. Je garderai encore longtemps la question de ce policier de frontières qui voulait savoir si tous les Tchadiens parleraient couramment les trois langues présentes sur leurs passeports. Je lui fis remarquer que seule le Tchad est trilingue.
3-      Le potentiel de la jeunesse
La population tchadienne est très jeune dans son ensemble. Peu importe le secteur dans lequel elle évolue, la jeunesse tchadienne fait la fierté de ce pays même si elle manque peut-être de repère et ne peut encore canaliser son potentiel. Sosthene Moguenara, Horta Syvly Aliba, Kaltouma Taibé, H´Sao, Beral Mbaikoubou. Ils ont porté et portent encore le flambeau de autres pays mais ils se reconnaissent tchadiens.
4-      Une diaspora toujours présente
Même si elle est peu visible, la diaspora tchadienne se sent dans toutes les sphères des affaires du pays. C´est une génération qui a survécu aux années sombres du Tchad, la guerre civile, l´élimination de cerveaux et à l´exil. Koulsy Lamko, Nocky Djedanoum avec Fest’Africa sous les étoiles, Mahamat Saleh Haroun qui porte le cinéma tchadien, Kaar Kaas Soon qui s´illustre par ses écrits et récemment sa grève de faim pour la cause des journalistes emprisonnés.
5-      Le potentiel touristique
Le Tchad est le résumé de l´Afrique au mieux, toute l´Afrique se retrouve dans un seul pays. Du coucher du soleil dans le désert aux fraîcheurs moites des nuits équatoriales, le lac Léré et ses lamantins. Le visiteur trouve ce qu´il désire admirer s´il ne veut profiter des sources géothermales du Septentrion tchadien, les lacs Ounianga et leurs oasis, les palmerais de l´Ennedi, les grottes et leurs peintures rupestres datant de la préhistoire. On peut faire vivre le Tchad rien que par les recettes de son tourisme.
6-      Le sous-sol
Peu importe le lieu et l´endroit où on se trouve, le Tchad a un sous-sol immensément riche en minerais : l´or, le pétrole, la bauxite, pierres ornementales, diatomites, l´Uranium. L´utilisation rationnelle de ces ressources sortirait le Tchad de son marasme économique.
7-      Une génération consciente
Ils sont convaincus que le Tchad s´en sortira. Beaucoup de travail, un peu d´unité, de l´amour et l´humilité sont leurs devises. Ce sont ceux qui, s´ils devraient retourner à l´école de la vie, ils apprendraient à aimer, s´aimer afin de bannir la division et l´injustice sociale qui minent le pays. Ils sont jeunes. A peine la trentaine et avec un CV bien longue et certains des œuvres sur le marché, des chefs d´entreprises. Ils n´hésitent pas de décrier les maux avec leurs mots à eux. Ils exhortent la jeunesse, l´appellent au travail et à l´excellence. Mawndoé, l´ex chanteur de Yeleen en est le flambeau. Il le chante à juste dans son avant dernier Album Daari, tôt ou tard on arrivera.
8-      La religion
La religion au Tchad peu bien être un facteur d´unité. De plus en plus de jeunes désespérés se tournent vers la religion sans verser dans le radicalisme. Un regain de spiritualité est en cours. Le processus de download est lent comme la connexion tchadienne mais elle est sûre.
9-      Les femmes
Les femmes tchadiennes sont braves et belles. Je veux parler de leur beauté de cœur. Très pudiques, effacées mais présentes même si elles sont très peu visibles dans les instances de décisions. Elles sont 52% de la population et leurs voix comptent énormément. Elles sont la voix dissuasives dans des moments de grandes tensions. Certaines n´ont pas encore compris leur force véritable. Hommage à maître Jacqueline Moudeina qui, malgré les intimidations, s´est constitué avocat des victimes de Hissein Habré.
10-   La gastronomie
Kissar
Loin d´être un assemblage d´ingrédient dans une marmite, la cuisine tchadienne est un art et véhicule toujours un message. Elle est un facteur d´unité vu l´unicité des plats où que l´on se retrouve. La cuisine tchadienne est une cuisine typiquement sahélo-soudanienne avec une essence parfois orientale. À base de céréales essentiellement, la boule, les crêpes ou les fécules s’accompagnent de sauce de viandes ou de poissons avec de légumes frais ou secs. Si vous êtes un jour de passage sur le sol tchadien, n´oubliez pas de goûter aux 14 préfectures. Mes favoris sont la sauce longue et le Kissar au Daraba.

dimanche 11 août 2013

Immigration, le bouc emissaire des conservateurs

Berlin Conference 1884 commons.wikimedia.org

« Envoyez HOME au 78070 » « Go home of face arrest » (« Rentrez chez vous ou courez le risque de vous faire arrêter »). Voici les contenus de panneaux de campagne d´un projet pilote anti-immigration en cours d’exécution qui s´il venait à fonctionner serait ’étendu au niveau national en Grande Bretagne. Le Premier ministre conservateur, David Cameron, monte sur ses grands chevaux et ne s´en cache pas en ce qui concerne sa politique anti-immigration. Lui qui rêvait, il y´a peu,  d´importer l´homosexualité en Afrique en partant du Ghana. Voilà que les Africains viennent se civiliser à son école, il les refoule.
La question n´est pas de refouler pour semer la tension au sein d´une population britannique aussi multiculturelle qu´à l´heure actuelle, le réel problème de l´Europe n´est pas l´immigration en soi. Les raisons de la crise sont bien profondes. De même que celles de l´immigration clandestine. Heureusement que le peuple anglais n´est pas dupe. Immigrer, est un acte plus bouleversant que l´on ne croit aussi nul n´immigrerait pour le plaisir de le faire. On ne peut provenir que d´un pays en guerre, en famine, en détresse, afin de décider d´envahir; aux périls de sa vie, dans un embarquement de fortune un autre pays dont, sauf notre misère, nous en éloigne en même temps qu´elle nous en rattache.

On a vu l´Europe sous prétexte de démocratisation, modernisation, civilisation, aide au développement, attiser, s´elle ne crée les conflits, pour spolier, diviser et piller l´Afrique. La résultante de ses actions est alors une jeunesse déboussolée, perdue et laissée à son compte qui risque la plus brutale des aventures : traverser la mer sur des embarcations de fortunes pour tenter sa chance ailleurs. C´est depuis 1884 lorsque l´Allemagne d´Otto von Bismarck organisa la découpe de l´Afrique que le calvaire africain dure. Que David Cameron ne fausse pas le débat. Il est montré que l´Immigration rapporte plus à l´Europe qu´elle ne la fait perdre : elle lui donne une main d´œuvre jeune et une nouvelle source d´impôts alors? Une chose est sûre les aboiement des conservateurs n´empêcherait pas la caravane de l´immigration d´avancer.