Je reviendrai à toi
Elle m'appelle, elle m'attire
Comprends, elle est jeune et fraîche
Elle est mon desir de l'heure
Elle m'éttourdie et m'emporte dans les vagues de ses effluves juvenile
Rassure toi qu'avec elle,ce n'est qu'une histoire
Une aventure enivrante
Elle est sulfureuse mais frivole
N'Djaména, Toi tu es mienne
Je suis tienne.
Tu possèdes mon coeur.
Vues Croisées
De mon univers au tien.
vendredi 22 janvier 2016
Unique amour
vendredi 14 août 2015
Prière d'un jeune Tchadien
Notre Deby tout puissant
Que ton règne perdure
Que ta volonté de gouverner soit éternelle
Pardonne-nous pauvres opposants
Comme nous ne pourrons jamais te pardonner
Pour tous tes abus et ceux de ton clan.
Donne-nous aujourd'hui les miettes
Qui tombent de vos tables
Et nous continuerons toujours à travailler pour toi et à t'applaudir tous les jours
Ne nous laisse pas orphelins
Mais amène nous avec toi dans ton repos éternel.
Car c'est à toi qu'appartiennent le Tchad,
Le pétrole, l'or et toutes les autres richesses
Pour les siècle des siècles
Ibangolo Maïna
mardi 11 août 2015
Tchad indépendant: inspirons-nous de l´histoire des autres grandes nations
Le Tchad fête ses 55 ans d´indépendance. Je voudrais bien faire une rétrospective de ces années mais je me dis, vue le contexte et le thème de ce blog, je partagerai avec vous ma petite pensée sur de la vraie indépendance: elle est spirituelle et morale avant d´être financière et politique. Je parlerai de l´Europe de l´après guerre et comme l´Allemagne est devenue cette puissance malgré la volonté des alliés de le détruire à jamais.
Espérons qu´un jour on se rendra compte que le soi chez ne nous insultera jamais comme disait disent les Day et qu´on se mettra à la construire. En attendant, j´ose dire bonne fête aux Tchadiens sur cet air de Mawndoé.
jeudi 2 juillet 2015
Que se passe-t-il réellement au Tchad?
URGENT-TCHAD : La sécurité d’Idriss Deby mise en question.
On s'inquiète en temps que Tchadien et c'est logique.
Selon certaines informations reçues et lues de N’djamena, dans la journée du 1er juillet dernier, une fusillade a éclaté dans le Palais d’Idriss Deby.
La version officielle serait qu’une dispute aurait opposée 2 aides de camps du Président dans les préparatifs du voyage du Président Idriss Deby qui comme de coutume passe les fins du ramadan dans son village Amdjarass. L’un des 2 aides de camps n’aurait pas apprécié que celui considéré comme son chef l’écarte de la liste et prenne sa place. Choqué, il dégaina son arme et tira sur son frère d’arme le nommé Khoudar Mahamat Acyl, frère de la Première Dame Hinda Deby.
L’aide de camp en chef Khoudar Mahamat blessé, le Président Idriss Deby aurait annulé son voyage pour Amdjarass préférant rester dans son palais où il serait plus en sécurité.
Des internautes avisés croient que d'après les informations persistantes, depuis des mois d'un regain de tension au sein de la famille ethnique de Deby. Il a annulé précédemment plusieurs voyages dans lequel il devrait se rendre à Amdjarass, pour raison de sécurité et menace de la part de son clan.
Avec ce qui ce passe en ce moment à N’djamena, la psychose et ce qui est considéré comme attentats terroristes à N’djamena à 2 pas du Palais de Deby et les arrestations depuis 2 semaines, l’on est en droit de se poser de question :
"Que nous cache-t-on en réalité ?
Des attentats terroristes non revendiqués par les terroristes
Le Silence des médias internationaux sur la question du terrorisme au Tchad
L’arrestation puis l’expulsion d’un journaliste Français du Tchad
L’indifférence manifeste des autorités Françaises, partenaire du Tchad dans la lutte contre le terrorisme en Afrique
L’absence de communication réelle de la part du gouvernement sur les attentats terroristes
La psychose générale qui occulte le malaise social
Qu'est-ce qui nous dit que ce ne sont pas de cellules de rébellion que l'on désigne sous le vocabulaire de cellules terroristes" questionne Fils de Maina. Il poursuivra que tout porte aujourd’hui à croire qu’il y a derrière cette crise une véritable crise dont la tête du Président Idriss Deby est en jeu. L’on nous parle de coup d’Etat raté d’ailleurs dans la journée du 1er juillet mais pour ne pas mettre la population dans la peur, l’on a préféré dissimuler le coup d’Etat manqué en querelle entre 2 proches du Président. Si ce n’est qu’une querelle tournée en guerre, pourquoi Deby a donc annulé son déplacement ?
mardi 7 avril 2015
Rwanda in Mémorium
vendredi 3 avril 2015
lundi 30 mars 2015
Un auteur, un courant litttéraire
qu’aiment peu de gens si je me fie à ce que je vois ces dernières
années. Pour vous répondre, je m’appelle Mahamat Nour Abdéramane
Barka, Je suis né à une époque agitée et intéressante. Une époque fait de guerres, de violences et d´immoralités. Je me dis souvent que je suis issu d'une génération dont l'avenir est indécis.
aussi aux heures les plus radieuses de mes nuits. Je me vois donc
comme un solitaire aimant les errances nocturnes.
Récemment, j’ai participé à la rédaction d’un magazine. Beaucoup me
demandaient si Abdramane Barka, - le Directeur de publication du
quotidien Le Progrès -, est mon père. Je saisis à la hâte cette ample
occasion pour leur dire qu’il n’est pas mon père. Cependant, j’aurai
voulu dire à mon père qui est un fidèle lecteur de ce journal de ne
pas lire la rubrique Barakum qui semble fermer les yeux sur les
tristes réalités que vivent les Tchadiens et pare de plumes de paon
tout acte, quel qu’il soit, fait par le gouvernement.
Guerres, guérillas et rébellion au Tchad. Si on en parlait
guerres ont divisé le peuple et terni l’histoire de ce beau pays. Je
me sentis cet enfant né dans les crépitements d’arme et dont la
naissance a été saluée par les chants de deuil, entonnées par mon
peuple. J’ai grandi dans l’innocence et toutes ces images affreuses de
guerres m’ont rendu triste. Je crois avoir dit il y a quelques années
à Dina, –un poète en herbe-, « Je veux participer pour le combat de
la paix au Tchad ». Et, c’est pour la paix que je signe ce premier
recueil de poèmes. Aujourd’hui, j’impose la paix dans tous les cœurs,
car faire la guerre ne devrait pas être, selon mes aspirations, une
solution pour le Tchad qui, depuis plusieurs décennies, ne respire que
la haine et les rancunes qui n’ont de cesse prospérer en son sein. Au
contraire, il est temps qu’on consomme le dialogue.
R pour tes rêves et aspirations.
jeunesse. Je rêve aujourd’hui d’un pays meilleur, je veux dire: uni
et prospère, où je pourrais voir le rayonnement de ce Tchad
luire dans les yeux de mes compatriotes. Voir la diaspora et le maquis
rentrer au pays est l’essence même de mes rêves. Cela, je suppose,
nous aidera à nous exprimer et à changer le Tchad, je veux dire lui
donner l’image d’un peuple ardent et pressé de se reconstruire enfin
dans la paix. Héritier d’une nation à feu et à sang, j’en veux
aujourd’hui à mes ancêtres qui m’ont donné un pays avec plus de
plaintes que de beauté et je devrais donner à mes enfants une nation
de culture où ils devraient vivre sans distinction d’ethnie, ni de
religion.
ensuite mes maîtres à penser et à poétiser. Quand j’ai commencé à
écrire, je n’ai pensé qu’à m’exprimer comme ces grands noms de la
Négritude qui s’étaient unis au service d’un même idéal. J´aime
beaucoup David Diop. Il est mon modèle, l’icône de mon
engagement. Plus tard, j’ai lu Nimrod et je vis le Tchad dans ses
beautés soudanaises, les échos d’arme et
les pleurs de victimes. Il est devenu depuis, mon père spirituel.
faut lire ou écouter les contes pour s’en convaincre. Les mille et une
guerres qu’a connu le Tchad ont fait de lui un pays dépourvu de
toute innocence. Des cœurs déchirés ne pouvaient plus conserver cet
amour. La génération nouvelle que nous sommes, doit s´unir pour la réconciliation et la reconstruction. Nous ne sommes ni nordistes, ni sudistes ; nous sommes
Tchadiens, liés par une fibre de fraternité. Nous sommes condamnés à vivre ensemble dans ce pays: en un mot, nous sommes le Tchad et le Tchad est né de
chacun de nous.
d’esprit-, qui me dit que la femme tchadienne n’est libre que dans les
discussions du salon, les colloques et les conférences. Dans les
réalités quotidiennes, la Tchadienne est ignorée et marginalisée. C’est
une vérité. J’encourage le combat de l’émancipation de la femme car
elle est l’âme de la Nation, mère de tous nos espoirs. Toutefois, c’est un
grand devoir de respecter nos us et coutumes et les garder jalousement comme notre patrimoine. La femme est l’avenir d´un peuple et elle doit s’exprimer
et jouer dans ce que serait le devenir de l’humanité.
et chacun d’eux a oppressé le peuple. Ce peuple est, je le vois bien, condamné au silence, mais vibrant d’espoir, de révolte et
d’aspiration à la justice. Aujourd’hui, nous ne vivons pas dans la
démocratie car nous sommes privés de toutes nos libertés. Tous les
compatriotes qui réclament un changement sont à l’extérieur du pays et
leur voix n’est pas écoutée, le Tchad est sourd et la France a choisi de faire la politique de l´autruche.
Exode de la jeunesse africaine c´est,
d’un eldorado et se lancent à la conquête de ces continents qu´ils jugent meilleurs y vivre. D’autres, souvent artistes et intellectuels, qui
n’ont pas de tribune pour exprimer leur talent, s’exilent là où ils
pourraient penser et créer librement et en paix. Comme solutions envisageables, il faut trouver les moyens de nous adresser courageusement aux régimes qui
oppressent les jeunes talentueux.
mercredi 18 mars 2015
L'histoire africaine
Ces esclaves qui ont su se libérer.
ls venaient de Guinée-Bissau, du Congo, du Sénégal ou du Nigeria. Esclaves en fuite, ils créèrent en 1603 au coeur de la forêt amazonienne le village de Palenque de San Basilio en Colombie. Quatre siècles plus tard, leurs descendants n’ont rien renié de leurs origines.
Dans la touffeur d’un après-midi tropical, les pieds des enfants martèlent le sol poussiéreux jonché de cailloux. Leurs mouvements saccadés marquent le rythme inépuisable du tambour. Ils ont à peine 10 ans et, comme de bons petits soldats, connaissent déjà leurs chorégraphies sur le bout des… orteils. À Palenque de San Basilio, la danse est un combat. Une lutte quotidienne pour la survie d’une culture qui a bien failli disparaître : celle des anciens esclaves africains de Colombie.
Dans tout le pays, Palenque de San Basilio est considéré comme un village d’irréductibles, symbole de résistance et de liberté. Au pied des montagnes, à une heure de la côte caraïbe, ce village de 3 500 habitants fondé en 1603 par trente-sept esclaves occupe une place à part dans le cœur, l’histoire et les revendications des Africains-Colombiens. Originaires de Guinée-Bissau, du Congo, du Sénégal ou du Nigeria, ces pionniers ont fondé le premier palenque (village fortifié habité par des esclaves en fuite) de l’histoire latino-américaine.
Source: http://diasporas-noires.com/diaspora-un-village-dirreductibles-africains-en-colombie
vendredi 6 février 2015
Chasseuse de soleil
Préfecture d´Obock |
Francolin Somali |
Debreze/ Ethiopie |
Musée de Lucie/ Addis Abeba |
mardi 20 janvier 2015
Lettre à Boko Haram
Je te vois encore, toi qui revendiques la justice divine, trainer ma fille sur les sentiers des marchés noirs pour la vendre comme du bétail pour 12 dollars. Le seul péché de ma fille étant d’avoir été à l’école. Son seul mal étant de courir après le savoir. Est-ce réellement un mal que d’acquérir l’intelligence et le savoir, quand on sait que ce dieu que tu prétends défendre est le dieu de la sagesse et de l’intelligence ? Vois mes larmes, vois mon cœur meurtri et dis-moi ce que cela te fait.
Vous tuez ces mécréants à la kalachnikov. Savez-vous que Kalachnikov était russe, donc un pêcheur et un pervers, et que son invention est le fruit de l’éducation occidentale, ce qui est exactement votre slogan « boko haram » ?
Rendons à César ce qui est à César. J’entends vos fanatiques dirent que le savoir vient d’Afrique. C’est tout à fait vrai. Que c’est en Egypte que les grands penseurs sont venus à l’école du savoir. C’est encore vrai.