Filles soumises, femmes
marginalisées
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«Les lois sont comme les femmes,
elles sont faites pour être violées». Cette phrase de José Manuel Castelao
Bragaña, un notable espagnol, est le reflet
de l´image de la femme dans la société actuelle. Que cette société soit
occidentale ou afro-asiatique. La femme est cette chose que l´on gratifie aux
amis de passage comme dans certaines tribus au Tchad. Elle est une
servante-compagne de nuit qu´on offre à un cousin, neveu, frère ou oncle qui
cherche une femme. Peu importe son âge et ses projets. Pourvu qu´elle puisse
supporter le poids d´un macho qui a le triple de son âge. La femme est un bien
qu´on hérite de son frère défunt. Le risque d´Infections sexuellement transmissibles
on n´a que foutre : un frère n´a jamais le sida en Afrique. Le lévirat a
encore de beaux jours devant lui ; ainsi faisaient les pères de nos pères.
Heureusement qu´il y´a encore les Nations-Unies qui n´oublient pas cette
frange de la société qui donne plus d´elle qu´on ne la lui reconnait. Deux jours en
un mois, le 11 et le 15 octobre pour la fille et la femme rurale. Waouwwww une
réelle aubaine. Le 19 décembre 2011, l'Assemblée générale des Nations Unies a
adopté la résolution 66/170 déclarant le 11 octobre « Journée internationale de
la fille » pour reconnaître des droits des filles et les difficultés
spécifiques auxquelles elles sont confrontées. Par contre la journée de la
femme paysanne a été initiée par plusieurs ONGs à Beijing en 1995 lors de la 4e
conférence internationale de l’ONU sur les femmes afin de leur octroyer le
droit d’accès à la terre et aux moyens de production.
Cette année l´Unicef a misé sur le mariage forcé des filles mineures. Pour une
première journée il faut avouer que l´Unicef est allé sans prendre des gants. N´en
plaise les traditionnalistes et autres conservateurs ou défenseurs des religions
et us misogynes et phallocrates. Pour libérer la jeune-fille de ce joug il faut
l´armer du savoir et la doter des moyens nécessaire pour son autonomisation. Je
me souviens encore d´une confidence fait à moi. Il y´a six ans je parlais avec
une femme sur les difficultés dans le couple et le respect de la femme par le
conjoint. Et cette dernière de me confier son regret de n´avoir jamais mis les
pieds à l´école. « Si j´avais été à
l´école, penses-tu que j´épouserais ce vieux goujat ?» me dit-elle. Voilà
le réel problème. Beaucoup de ces filles sont mariées ou se marient parce que
ne sont pas financièrement autonomes. Sachons donner désormais aux filles leurs
chances.
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