Cette ville de par son originalité ma séduite. Lisbonne est un « domaine
où la terre finit et où la mer commence » dixit Camoes. Ville au flair cosmopolite
ouvert au monde, la capitale du Portugal est un mélange d´une métropole avec
une allure provinciale. Elle a une certaine lassitude qui explique bien ces
saudades, musique mélancolique chantée le soir dans les restaurants ou sur
l´avenue Liberdade. Un laisser-faire quelconque que j´ai dû vivre en 72 heures.
Tout l´opposé du rush hour européen.
Je suis arrivée à 23 trois heures. J´ai eu le temps de contempler le
paysage tropical qui s´offrit à moi de l´aéroport à mon hôtel. Des palmiers le
long des avenues, rues et ruelles. Cette moiteur tropicale et les vingt-trois
degrés affiché par le thermomètre me firent du bien. Jour 1, je sorti à 8
heures du lit, m´offris un petit déjeuner puis bienvenue dans l’une des plus
belles villes d’Europe, mais aussi des plus attachantes. Je me mêle à cette
foule d´hommes et de femmes dont les tenues impeccables tranches avec les
culottes et autres tee-shirts de touristes profitant de la chaleur estivale. Tourné
vers l’Atlantique, bercé par les flots du Tage et le fado, la vieille Lisbonne
fait chavirer le cœur. Lisbonne est aussi une capitale vibrante, particulièrement
la nuit dans les ruelles animées du Bairo Alto. La légende raconte que la ville
fut bâtie par Ulysse.
Plage et place favorite des jeunes Lisboètes. À l´arrière le vieux quartier Bairo Alto/Ph Rene |
Une vue des hightlight de la ville puis je me décide de passer le restant
de la journée à la tour de Belém avec le monument de la Navigation et la carte
de la colonisation du monde. La mer, le murmure des vagues et le bruissement du
vent dans les feuilles de palmiers. Le deuxième jour, l´honneur est au monument
Christi el Rei qui rappel en beaucoup le Christ de Rio de Janeiro et les plages.
Qui ne succomberait pas aux poissons grillés?
Au-delà de cette belle ville aux accents poétiques parfois surréalistes, au-delà
de ce mélange d'odeurs d'épices, de cannelle qui caractérise Lisbonne et des
images de vieux pavés moussus, c´est la diversité raciale qui marque tout
visiteur.
Monument Marques de Pombal, le maire restaura Lisbonne après le grand tremblement de terre/Vidéo Rene |
Le melting-pot lisboète
Lisbonne ne possède pas d'individualité et
d´uniformité raciale. On n´y rencontre toute sorte de métissage possible pour
un résultat des sidérant: des noirs aux cheveux blonds, des vrais je vous
assure. Des métis aux yeux bleus avec une ethnicité africaine, des Caucases crépus, des métis indo-africains, se mélangeant et se touchant, composant
ensemble sans discrimination. On retrouve toute les types de peaux dans toutes
les classes sociales. Lisbonne c´est comme si toute la race humaine s´est donné un
rendez-vous dans cette partie de la terre pour accomplir toute les métissages
possible au grand dam des défenseurs de
la suprématie raciale.
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