Le travail libère
«Arbeit macht frei» entendu littéralement «le travail rend
libre». Cette citation accordée à tort au philosophe allemand Hegel, tout le
monde le connaît. Mais très peu savent qu´il servit d´idéologie pour
l´anéantissement de tout un peuple. En réalité, la citation est le titre d´un
roman de l´auteur allemand Lorenz Diefenbach publié en 1873 à Vienne en
Autriche. Ce fut le général nazi Theodor Eicke qui ordonna le premier qu´elle
soit établi aux frontons des camps de concentration : le but des camps de
concentration étant de détruire jusqu´à la décimation les Juifs d´Europe. Il fallait
faire travailler les juifs à leur propre extermination.
Il n´y´avait alors pas une meilleure méthode que le dur travail à la chaîne dans de conditions rudes et inhumaines. En dehors du travail dans les usines
allemandes, les déportés creusaient des trous qu´ils devaient refermer le soir.
On les faisait porter une charge d´1 point A à un point B et le ramener de
nouveau au point A. ils ciraient les chaussures décharger des camions avec
d'énormes pierres et creusaient des tranchées pour aplanir le sol. Mais le plus dur travail fut celui de tuer soi-même son
frère de race (http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/sonderkommando.htm): «Un médecin détenu, hongrois, devait procéder à des dissections
dans une salle spéciale… On faisait surtout des dissections d'êtres
anormalement constitués (par exemple des bossus) et de jumeaux. Je me souviens avec précision que le Dr
Schumann était lui aussi présent à ces dissections et en supervisait certaines. Les détenus désignés pour opérer ces
dissections furent exécutés, non dans les chambres à gaz, mais par des
injections. On récupérait également le sang et divers organes de ces détenus
pour en approvisionner des hôpitaux militaires.»
Détenus rentrant des corvés et transportant leurs morts (Ph Rene Mouna)
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Le travail a-t—il libéré ? Non il a anéanti tout un peuple. Ils travail
du lever du soleil à son coucher. En été tout comme en hiver, ils travaillaient
sous les coups des cravaches et le ventre creux. Non, le travail a servi à déshumaniser
les déportés, les condamner à mort par épuisement.
C´est parti!
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