Des verres comme cadeau
Ce jour 05 septembre 2012 |
Debout devant ma glace, je scrute minutieusement chaque recoin de mon visage. Une fois, deux fois, et encore une troisième fois. Rien. Même pas une ombre de rides. Tralalala lalalaaaaaa. C´est comme si le temps n´a fait que glisser sur mon visage même s´il a pu figer dans mon cœur bien de souvenirs, les contours des yeus sont restés intouchables. Je siffle des airs joyeux et esquivant quelques pas de danses, je retourne à ma commode pour une séance de maquillage. Je choisirais des tons naturels question d´illuminer mon regard. Belle et discrète voilà ma nouvelle devise.
Vive la trentaine tralala lalala. Cela fait exactement deux semaines que j´ai trente ans. La fête n´a pas manqué. Et la plus belle fut celle que m´offrit ma belle-mère. L´occasion de demander quand viendra son «petit-fils chocolat aux cheveux crépus et yeux bleus». Pourvu qu´elle ne me prenne pour une carriériste. Et alors ? Il eut un temps où, ma vie était un morceau de projets planifiés au millimètre près avec un premier enfant à 28-29 ans. Cette époque-là était l´époque des rêves infantiles, la puberté et ses premiers fantasmes, le premier amour et ses reliques. À vingt-sept ans, je compris vite qu´il y´a dans la vie ce qu´on appelle le hasard : il détermine parfois bien le bonheur d´un être.
Vive la trentaine tralala lalala. Cela fait exactement deux semaines que j´ai trente ans. La fête n´a pas manqué. Et la plus belle fut celle que m´offrit ma belle-mère. L´occasion de demander quand viendra son «petit-fils chocolat aux cheveux crépus et yeux bleus». Pourvu qu´elle ne me prenne pour une carriériste. Et alors ? Il eut un temps où, ma vie était un morceau de projets planifiés au millimètre près avec un premier enfant à 28-29 ans. Cette époque-là était l´époque des rêves infantiles, la puberté et ses premiers fantasmes, le premier amour et ses reliques. À vingt-sept ans, je compris vite qu´il y´a dans la vie ce qu´on appelle le hasard : il détermine parfois bien le bonheur d´un être.
Mon instant de bonheur en ce jour était la minute où, à l´autre bout de
fil, la voix d´Andréa me demandait ce que souhaitais pour mes trente ans. Quelle
question !!! Je réalisais aussi à l´instant que je ne me suis rien
souhaité pour cette nouvelle année contrairement aux autres. Je cherchais dans les
recoins de ma tête une idée cadeau, un désir non exprimé. N´importe quoi mais
pourvu que ça soit quelque chose. Rien ne me vint à l´esprit. Je demandais
alors à elle de me laisser le temps d´y réfléchir.
Moi : je t´appellerais dès qu´une idée me vient à l´esprit.
Elle : fais vite sinon je me trouverai bien un cadeau pour toi.
Un rapide coup d´œil dans ma maison et oups ! Des verres, voilà des
verres. Voilà ce dont j´ai besoin. Et venant d´elle j´en prendrai un grand soin.
Je composais donc son numéro pour recommander six verres à eau. Quelle ne fut
pas son étonnement. Juste six verres à d´eau !?! Comment pourrait-elle
comprendre que trente ans pour une personne avec un parcours comme la mienne
dans une société phallocrate, il arrive un temps où on atteint une certaine plénitude
que tout ce qu´on l´on se souhaite c´est, la santé. Rien que le bien être. Car à
trente ans commence réellement la vie.
Très touchante!
RépondreSupprimerIl y´a des personnes qui savent nous rappeler notre valeur humaine. Ces êtres ne peuvent que soulever des émotions fortes en nous.
RépondreSupprimerCe pourrait être une belle fable...
RépondreSupprimerChaque vie, chaque évènement peut être une fable. Pourvu qu´on chasse en faire une réellement.
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