samedi 22 décembre 2012


Et puisque la fin du monde n´a pas eu lieu


Temple maya, vestige d´une grande civilisation/radio-canada.ca
Voici que je me suis dite : bande de mécréants, comment pouvez-vous croire à un groupe d´individus couverts de plumes d´oiseaux. Nous savons tous que les mayas ont savants qui n´ont rien à envier aux astronautes modernes c´est vrai, mais n´empêche qu´ils n´aient pu prévoir leur propre fin. Comment pourraient-ils prévoir celle d´un monde si grand que le nôtre? Sans vous mentir je me suis mise à souhaiter aussi que vivement cette fin arrive. A voir notre monde faite d´injustice et d´inégalités sociales. Notre monde divisé en pôle Nord/Sud où, les forts sont tout le temps entrain d´écraser les pauvres, défendre leurs intérêts à coup de drones, de missiles et de complots mesquins tandis qu´une bande de drogués s´érigent en justiciers de Dieu et coupent les mains en toute impunité au nez et à la barbe d´une communauté internationale spectatrice.

Et je me redis, et si cette fin que je souhaite tant arrivait,  quel bilan aurions-nous pu faire vous et moi le peu de temps que nous sommes passés sur terre. Oui vous jeunes africains et tchadiens. Avons-nous pu marquer notre monde positivement? Évidemment non. L’Afrique berceau de l´humanité se plait dans le rôle de benjamine de l´Univers : d´éternelle assistée au petit continent pour lequel les autres doivent tous décider. On tergiverse sur le cas Mali pendant que le Nord de la Centrafrique est entrain de s´embrasser et que les rebelles peuvent probablement remarcher sur Goma quand on sait que les réfugiés du Darfour ne sont pas prêts à regagner leur patrie. Comment voulez-vous que les médias occidents montrent une image positive de nous si nous même ne livrons aux mondes que notre perversion?

C´est repartie pour une nouvelle ère, un nouveau cycle. Pourquoi ne saisirons-nous pas nous Africains cette opportunité de bien refaire notre monde?

  • Au lieu de nous démembrer réciproquement comme c´est barbues maliens, élevons notre spiritualité en insérant le vrai Dieu de l´Amour et du pardon dans nos vies, nos maisons, nos écoles, …
  • Apprenons à partager. Les comptes européens de nos présidents pourraient bien sauvés des vies ici chez nous, réduire la misère de la population. Après tout, une fois quittés le pouvoir ces avoirs sont gelés. Qu´ils demandent à Ben Ali et consorts. Et si nos premières dames arrêtaient de prendre panier pour aller faire le shopping outre-mer, elles partageront avec les pauvres ces sommes qu´elles vont enrichir avec les gens d´ailleurs qui n´ont rien en commun avec elles. Ce ne sont pas les quelques œuvres caritatives çà et là qui résorberait la vraie misère de nos ghettos.
  • Développer notre écoute. L´Afrique s´épargnera beaucoup de conflits nées des injustices et inégalités sociales. 
  • Faisons notre des valeurs morales comme l´honnêteté et le civisme et la discipline jeune tchadien. nous hisserons notre pays au sommet. Aucune réussite n´est possible sans ces valeurs.
  • Repartons à nos sources et puisons dans nos cultures si riches de savoir et de sagesse. Cependant soyons prêts à en élaguer les branches qui étouffent nos épouses, sœurs et filles : il n´y´a de sociétés fortes que lorsque la femme est libérée.
  • Aimer le savoir jeunes africains. Il est l´arme que nos militaires de chefs d´Etats redoutent. Tout est bon pour maintenir le peuple dans l´obscurantisme. 

De tout mon cœur je souhaite voir un jour une Afrique forte et fière parlant soi-même le langage du monde actuel. Cette Afrique où, on venait apprendre à son école comme dans l´Egypte ancien.  Le monde a cru en les  mayas parce qu´ils avaient une culture et une société structurées et fortes. Toi qui me lis en ce moment, sache qu´une pareille société est possible en Afrique si chacun de nous prenait des résolutions concrètes.

vendredi 21 décembre 2012


125 millions de dollars à la corne de l’Afrique

La Banque africaine de développement a approuvé un projet de 125 millions de dollars pour la première phase d’un programme visant à offrir des moyens de subsistance durables dans la corne de l’Afrique.

TUNIS a été, le 20 décembre 2012, le témoin d’un programme visant à renforcer la résilience face à la sécheresse et à offrir des moyens de subsistance durables dans la corne de l’Afrique  par le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé un projet de 125 millions de dollars pour la première phase. Trois pays, Djibouti, l’Ethiopie et le Kenya ainsi que le secrétariat de l’Igad sont concernés par la première étape de ce projet régional financé sous forme de prêts et de dons provenant du Fonds africain de développement (FAD) à compter de 2013. Les dons FAD, d’une valeur de 15 millions de dollars en faveur de Djibouti et de 7 millions de dollars au secrétariat de l’Igad, et les prêts FAD dont les montants, 46 et 56 millions de dollars en faveur respectivement de l’Ethiopie et du Kenya, vont soutenir les activités visant à rétablir les moyens de subsistance en investissant dans la gestion des ressources naturelles (eau, pâturages), celle intégrée des terres, la restauration et la protection de l’écosystème, et dans les infrastructures agricoles et d’élevage. Certaines zones reconnues comme sujettes à la sécheresse sont ciblées, telles Beyya Dader, Gaggade-Derela et Weima à Djibouti, Afar et Somali en Ethiopie, et Baringo, Isiolo, Marsabit, Samburu, Turkana et Pokot Ouest, six comtés arides et semi-arides au Kenya. Selon les estimations, le projet bénéficiera à 12 millions de personnes, 98 millions de bovins et 173 millions d’ovins et de caprins victimes des sécheresses.

Le projet contribuera aussi à améliorer les infrastructures de stockage, de commercialisation et de transport telles que les routes rurales. Il vise à s’attaquer aux causes profondes de la vulnérabilité de la région pour forger une résilience face à la sécheresse à moyen et long termes, consolider davantage la paix et enfin promouvoir l’utilisation équitable des ressources naturelles limitées.

vendredi 14 décembre 2012


Metier Couchsurfer

Bien que mon canapé est grand, Louis a eu droit à un bon matelas (Ph Rene Mouna)
Je suis Louis Butler, un cuisinier-voyageur. J´étais jusqu´à un passé court un étudiant. J´ai arrêté et me consacre à ´l´art culinaire. Je viens de Pittsburgh. Lorsque j´aurais mis fin à mon voyage dans le monde, je m´installerai dans ma ville pour ouvrir un café de philosophie : on y viendra prendre un café et discuter philosophie.

Tu fais actuellement du  Couchsurfing…
Oui, Couchsurfing est un service Internet. On cherche un hébergement gratuit là où, on peut dormir lors de ses voyages. Mais le but principal est de découvrir les cultures des autres peuples. On est en quête d´expérience intéressantes, de nouvelles amitiés si possibles. On cherche à découvrir le secret des pays, villes, villages, … le plus important est le Couchsurfing procure un certain plaisir, une certaine liberté et bien-être. On est plus qu´un touriste : on vit les choses et les évènements comme les autochtones d´un ville. On a la possibilité de partager le quotidien de personnes parfois particulières. Je dirais le Couchsurfing est une manière d´apprendre du nouveau à travers d´autres Hommes. Je suis un couchsurfer depuis presque trois ans et cela me fait toujours plaisir.

Comment es-tu devenu couchsurfer
Un bon ami à moi est couchsurfer. Il vient d´Australie et il m´a raconté son expérience. Je trouvais cela à l´époque très intéressant. Alors je me suis demandé  pourquoi pas? Je voulais vivre une chose intéressante.

Racontes ta première expérience
C´était en Providence Rhodes Island. Ce fut très relax. Mon hôte était une étudiante en Architecture. Elle avait 23 ans. Elle était au cours lorsque j´arrivais. Je l´appelai et elle vint me remettre la clé de l´appartement et repartit au cours. Je choisis de partir sitôt découvrir la ville. Grande fut ma surprise car à mon retour, elle avait cuisiné et apprêté une table pour moi. Elle était si amicale. Je n´eue malheureusement pas beaucoup de temps avec elle. Mais ce fut une belle soirée avec des amis à elle.

Des expériences fâcheuses, il n´en a pas encore connu mais il lui est arrivé de rencontrer une personne non courtoise. Louis dirait «nous ne passâmes pas ensemble mais bon, il y´a des personnes qu´on n´a nul besoin de revoir.» Tant les bons souvenirs sont légions : il a débarqué un jour d´octobre à Munich avec 400 dollars en poche sans but, plans et idées. Il rencontrera un homme qui l´invitera à résider chez lui deux mois durant. Cette maison est depuis lors son pied-à-terre lorsqu´il revient à Munich. 

lundi 10 décembre 2012


Forever

Il y´a des moments où


L´histoire se fige pour recommencer à nouveau.
Plus de dix ans que je te connais jour pour jour.
Plus de dix ans aujourd´hui lorsque  que tu me fis tes adieux.
Je me souviens encore dans les détails les plus profonds ces séances intenses  au cours desquelles j´étais la reine sans trône
Je me fis esclave de tes sentiments et
Je ne vivais que de ton amour.
Sache le aujourd´hui tu es la seule personne qui me fais encore languir
Je te donne ce droit d´être le seul à me faire planer sur des nuages inconnus de mon ciel bleu.
Tu n´as qu´à me dire tes désirs et je le ferais
Fais tes souhaits, je les exaucerai.
Je serai là toujours
A tout instant avec la même disponibilité
La même passion innocente, la même timide faim
Pour répondre à chacune de tes envies, prête à éteindre les passionnels feux que ma présence éveillera… Oui, forever.