125 millions de dollars à la corne
de l’Afrique
La Banque africaine de développement a approuvé un projet de 125 millions
de dollars pour la première phase d’un programme visant à offrir des moyens de
subsistance durables dans la corne de l’Afrique.
TUNIS a été, le 20 décembre 2012, le témoin d’un programme visant à
renforcer la résilience face à la sécheresse et à offrir des moyens de
subsistance durables dans la corne de l’Afrique par le Conseil d’administration du Groupe de
la Banque africaine de développement a approuvé un projet de 125 millions de
dollars pour la première phase. Trois pays, Djibouti, l’Ethiopie et le Kenya
ainsi que le secrétariat de l’Igad sont concernés par la première étape de ce
projet régional financé sous forme de prêts et de dons provenant du Fonds
africain de développement (FAD) à compter de 2013. Les dons FAD, d’une valeur
de 15 millions de dollars en faveur de Djibouti et de 7 millions de dollars au
secrétariat de l’Igad, et les prêts FAD dont les montants, 46 et 56 millions de
dollars en faveur respectivement de l’Ethiopie et du Kenya, vont soutenir les
activités visant à rétablir les moyens de subsistance en investissant dans la
gestion des ressources naturelles (eau, pâturages), celle intégrée des terres,
la restauration et la protection de l’écosystème, et dans les infrastructures
agricoles et d’élevage. Certaines zones reconnues comme sujettes à la
sécheresse sont ciblées, telles Beyya Dader, Gaggade-Derela et Weima à
Djibouti, Afar et Somali en Ethiopie, et Baringo, Isiolo, Marsabit, Samburu,
Turkana et Pokot Ouest, six comtés arides et semi-arides au Kenya. Selon les
estimations, le projet bénéficiera à 12 millions de personnes, 98 millions de
bovins et 173 millions d’ovins et de caprins victimes des sécheresses.
Le projet contribuera aussi à améliorer les infrastructures de stockage, de
commercialisation et de transport telles que les routes rurales. Il vise à
s’attaquer aux causes profondes de la vulnérabilité de la région pour forger
une résilience face à la sécheresse à moyen et long termes, consolider
davantage la paix et enfin promouvoir l’utilisation équitable des ressources
naturelles limitées.
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