mardi 22 janvier 2013

Prisonnière d´amour
Ph Rene Mouna





Par la fenêtre je regarde la blancheur de la neige.
Son manteau drape même les cimes des cônes élevées.
Tout en moi est sombre et me donne ce cœur déprimé.
Et si la blancheur de mon sourire irradie des êtres qui m'entourent,
Elle n’illumine pas pour autant mes yeux.
Je sens lentement en moi dépérir cette vitalité, cette gaieté.
Je veux un peu du soleil
Un peu de ton sourire sous cette ombre de moustache
Un peu de ta chaleur qui m'enlaçait
Je te veux, je te désire
Cette senteur qui te caractérise
Ton éternel calme qui cache cet ouragan qui sommeille en toi.
Pourrais-je tenir?
Pourrais-je encore tenir?
Je suis prisonnière de ton amour
Je plaiderai toujours coupable pour toujours séjourner dans tes geôles
Je me trouverais des raisons pour faire de toi le sujet de mes rêves
Mes pensées volent constamment vers toi



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3 commentaires:

  1. Le genre de déclaration poétique...
    Que j'ai aussi écrit... en vain.
    Que j'aurai aimé que l'on m'écrive...

    Belle plume, tu as !

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  2. Merci Chriss! Souvent ceux qui donnent sont ceux qui recoivent le moins. Il arrive que l´autre comprenne aussi tardivement ce qu´il a perdu.

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  3. En effet, mais l'autre comprend-t-il toujours ? Je ne pense pas...
    Je ne vais pas étaler mes déboires sentimentaux ici mais sache que j'ai eu aussi mon lot de désolations, de désillusions....

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