Une silhouette se dessine dans la nuit et rase les murs de ton immeuble
Je vois clairement
le reflet de sa robe si invitante se distinguer dans le crépuscule
Elle m´a l´air
minuscule, petite et mature cette femme-enfant aux cambrures insolentes
Qui est-elle? Que
vient-elle chercher dans notre paisible îlot? Qu´a-t-elle perdu ?
Ô toi voleuse des cœurs
ne vient pas casser ma bulle de bonheur si savamment entretenu
Cette idylle que je
reconstruis sur les débris de nos malentendus.
Pourquoi rodes-tu
autour de lui ? Pourquoi veux-tu réduire à néant ma peine?
Saches que je ne te
laisserais pas faire. Il est à moi et je me battrai pour lui
J´utiliserais les
grâces les plus subtiles, je saurais attendre le moment opportun.
Et si je me retire
ce soir, ne chantes pas sitôt ta victoire car je ne renoncerai pas.
Ne vas par les
monts et les plaines crier ta joie, ne m´avoues pas vaincue je saurais ramener
ses regards à moi.
Tu ne seras qu´une
ondée, une trêve dans nos voluptés mais jamais la brèche de la rupture.
Remercies la
distance de t´avoir fait ce présent, rends grâce à cet éloignement
On s´est donner
l´un à l´autre consentant à la distance son jeu, son temps.
Je n´accepterais
pas sa damnation. Sa sentence ne peut être contre nous, il est à moi
A moi pour la vie,
le pire vient de passer.
Tous droits réservés comme toutes mes autres oeuvres.
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