La Conférence annuelle sur les changements climatiques et le développement en Afrique s’est tenue du 21 au 23 octobre à Addis-Abeba.
Afin de répondre aux différents défis auxquels il est confronté (besoins énergétiques d'une population sans cesse croissante, problématique de la réduction des gaz à effet de serre, besoins en services urbains adéquats et durables pour des villes en forte croissance : eau, logement, gestion des déchets, transport, nourriture...), «le continent doit saisir cette occasion pour utiliser les technologies rentables et efficaces déjà éprouvées sur le terrain».
Axée sur le thème «L'Afrique a le vent en poupe : le continent pourra-t-il profiter des opportunités liées au changement climatique pour accélérer sa transformation ?», la Conférence sur les changements climatiques et le développement en Afrique (CCDA) a exploré les moyens de renforcer la capacité de l'Afrique à saisir les opportunités du changement climatique pour accélérer son programme de développement transformationnel.
La CCDA était organisée sous les auspices du Programme sur le Climat et le Développement en Afrique (ClimDev-Afrique), créé conjointement par la Commission de l’Union africaine (CUA), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement (BAD).
Clim-Dev Afrique vise à renforcer les capacités des institutions africaines travaillant sur les questions climatiques pour leur permettre de générer et de diffuser à grande échelle des informations climatiques utiles et utilisables. En outre, le programme vise à renforcer la capacité des décideurs africains dans l’utilisation de ces données de manière systématique dans la planification du développement.
La BAD prévoit de canaliser à travers le programme ClimDev Afrique quelque 800 millions de dollars sur les dix années pour favoriser la résilience climatique en Afrique. À cet égard, la BAD prévoit d’investir quelque 10 milliards de dollars entre 2011 et 2015 au titre de son Plan d'action sur les changements climatiques. Ces ressources seront levées sur sa propre capacité de financement, sur les ressources des fonds fiduciaires bilatéraux qu’elle gère et des instruments de financement climatique auxquels elle a accès. L’investissement actuel de la BAD dans le changement climatique représente 4,3 milliards de dollars (2011-2012).
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