8 mai 1945
Ce jour où l´Allemagne nazie
capitula
Nous sommes en début d´année 1945, la bataille de Berlin fait rage et les
différentes séctions de l´armée se rééditaient ou négociaient (Opération Sunrise), dans les villes occupées,
sous la puissance de feu des Alliés. Alors,
Adolf Hitler se rend compte que tout est
perdu, et se suicide dans le bunker de la chancellerie (le Führerbunker) avec
sa compagne Eva Braun qu'il a épousé quelques heures auparavant.
Ce suicide inaugura une série de nombreux suicides au sein de l'appareil de
l'état nazi jusqu'au milieu du mois de mai 1945. Mais la bataille de Berlin
s'achève le 2 mai 1945. Ce jour-là, le général d'artillerie Helmut Weidling,
commandant la zone de défense de la capitale du Reich, présente la capitulation
sans conditions de la garnison au Général Vassili Tchouïkov de l'armée
soviétique.
L´heure zéro
Le général Alfred Jodl, venait de signer les Actes de capitulation de
l'Allemagne nazie sans conditions par l'expression : « Toutes les forces sous
commandement allemand doivent cesser les opérations actives à 23 h 01, en
Europe centrale, le 8 mai 1945 ». ce jour effectivement, peu avant minuit, le
Maréchal Wilhelm Keitel, chef d'état-major du kommando supérieur de la Force de
Défense, le Generaloberst Hans-Jürgen Stumpff, représentant de la Luftwaffe, et
l'Amiral Hans-Georg von Friedeburg, commandant en chef de la Kriegsmarine, se
rendent explicitement aux forces soviétiques, en présence du général Gueorgui
Joukov au nom du commandement suprême de l'Armée rouge, du général américain
Carl Spaatz, commandant l'United States Strategic Air Forces, du Maréchal de
l'air Arthur Tedder, délégué du Commandant suprême des forces expéditionnaires
alliées, du général Jean de Lattre de Tassigny, commandant la Ire armée
française. Les nouvelles de la reddition signée à Reims arrivent à l'ouest et
des célébrations éclatent dans l'ensemble de l'Europe. Aux États-Unis, les
américains se réveillent et déclarent aux nouvelles que le jour du 8 mai est
appelé le jour V.E.
Mais les Allemands commémorent cette heure comme celle d´une nouvelle Allemagne.
En effet, tous les survivants de la guerre étaient sortis à zéro heure pour
décider de rebâtir leur pays totalement détruit par le bombardement des forces
alliées.
L´Afrique la plaque tournante
Qu´ils soient partis de Libye comme armée italienne, de l´Abyssinie comme
armée anglaise, du Congo comme armée belge, du Tchad (Appel du général De Gaulle
en Exil à Londres), du Sénégal ou de toute l´Afrique équatoriale française, l´Afrique
était belle bien la plaque tournante de la fin de la seconde Guerre mondiale
avec son contingent de « Tirailleurs sénégalais ». Ses Africains ont combattu
en contrepartie de l´Indépendance des leurs. Malheureusement, leur rôle
déterminant ne parait nul part dans les manuels scolaires européens.
L´Afrique avait aussi servi de base arrière pour les forces alliées
européennes. L´armée italienne est partie de la Libye en attaque des troupes
britanniques et du Commonwealth en Égypte, mais est mise en déroute jusqu’à ce
que l’Allemagne la renforce. Des combats se succèdent alors, dans le désert
d’Afrique du Nord, entre les forces italiennes appuyées par l’Afrika-Korps
d’Erwin Rommel et la 8e armée britannique.
En Abyssinie, une armée anglaise venant du nord accompagnée par un
contingent français, et, au sud, une force belge venant du Congo Belge prennent
les Italiens en tenaille et les battent. Le Négus est réinstallé sur son trône
à Addis Abeba.
Le 5 mai 1942, a lieu l'opération Ironclad, une invasion amphibie de la
colonie française de Madagascar, sur Diégo-Suarez. Le 8 novembre 1942, les
forces américaines et britanniques débarquent au Maroc et en Algérie, contrôlés
par le gouvernement de Vichy : c’est l’opération Torch. Les alliés chassent
finalement l’Axe du continent africain, avec l’aide de l’armée d’Afrique
retournée et des Forces françaises libres. Depuis l’Afrique du Nord, les Alliés
peuvent alors organiser les débarquements en Sicile et en Italie en 1943, et en
Provence en 1944. La fin du III Reich d´Hitler venait de commencer. Au pied de ce mur moururent 27 Tirailleurs sénégalais sous les balles allemandes.
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