La servante liée par absurdité
Depuis décembre 1993, l'Assemblée Générale des Nations-Unies a proclamé le
3 mai Journée mondiale de la liberté de la presse (décision 48/432). Depuis, tous
les 3 mai, on célèbre les principes fondamentaux de la liberté de la presse;
on évalue la liberté de la presse; on
défend les médias des attaques contre leur indépendance; et le plus important,
on se remémore des journalistes tués parce qu'ils faisaient leur devoir.
350 journalistes de guerres ont été, traqués et assassiné ces dix derniers
années en représailles à leurs reportages. Rien qu´en 2012, Mahad Salad Adan du
Somalie, Correspondant au Shabelle Media Network fut assassiné le 5 avril 2012.
Avant lui, Yadav Poudel, correspondant pour Avenues TV et pour le Rajdhani
daily newspapers est assassiné le 4 avril 2012 au Népal. Kamiran Salaheddin
Journaliste TV, le 2 avril 2012 en Irak. Alors Ahmed Ismael Hassan Al Samadi
journaliste et photographe mourrait le 31 mars 2012 au Bahrain.
La liste des victimes du conflit en syrie est loin d´être close tant le
conflit n´est pas encore à sa fin. On y cite: Naseem Intriri et Walid Bledi
journalistes indépendants britanniques assassinés le 26 mars 2012, journaliste
indépendant britannique. Remi Ochlik photographe indépendant français assassiné
le 22 février au même moment que Marie Colvin, français aussi, reporter de
guerre pour le Sunday Times (Royaume-Uni). On ne pourra oublier Ali Ahmed Abdi
et Abukar Hassan Mohamoud (Somalie), l´un journaliste pour Radio Galkayo et
l´autre Directeur de Radio Somaliweyn. Chandrika Rai, journaliste indépendant
indien tué le 18 février 2012 en Inde. Paulo Roberto Cardoso Rodrigues et Mario
Randolfo Marques Lopes, tous deux Rédacteurs en chefs du quotidien Jornal Da
Praça et du site web d'actualités Mercosul News et du site Internet Vassouras
na Net tombaient sous les balles assassines le 12 février 2012 au Brésil.
Si on ne s´arrête pas là, il faudrait des pages et des pages rien que pour
2012. Tant la presse représente pour les pouvoirs exécutifs et judiciaires un
danger. Parce que considérée comme un quatrième pouvoir. En fait de tant de
crainte, il vaudrait voir la presse comme une servante sans laquelle on ne pour
asseoir la légitimité d´une démocratie quelconque. Malheureusement la liberté
de presse reste l´une des liberté la menacée. Comme quoi, brisez une plume,
vous porterez ainsi un coup à la démocratie.
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