Je vous présente, pour cette série de portrait, une mondoblogueuse :
Brya Elise Grâce.
Si on me demandait de décrire cette jeune Tchadienne que j´ai longtemps côtoyé,
je la décrirais comme travailleuse, courageuse, battante, optimiste et surtout
très croyante. Son parcours le confirme. À 28 ans, elle a un Curriculum Vitae bien rempli. Cette soif du savoir est la résultante des valeurs ignaciennes que lui ont inculqué ses éducateurs, les prêtres jésuites. Ancienne élève du Lycée Collège St Charles Lwanga,
communicatrice d'entreprise, consultante en leadership des jeunes, premier prix
en presse écrite du concours de meilleur reportage en éducation de la CONFEMEN,
cette sociologue a toujours été amoureuse de l'écriture. Une passion qui l'a
guidée vers le journalisme qui, fait désormais partie de son quotidien. « J'écris pour m'évader, pour dire ce qui est
bien ou mal. Mais surtout pour contribuer à construire quelque chose de fort. Ma
vision est de prouver que le Tchad est un pays très beau pour être toujours jugé
de travers» confirme-t-elle. Chef de service presse à la primature
tchadienne, chargée de communication de Médecins Sans Frontière, cette mère de
quatre enfants trouve le temps de bloguer.
Bloguer est pour elle partager ce qu´elle voit et ressent avec les autres.
Même si bloguer constituer un danger dans certains pays dont le Tchad, elle n´a
pas peur des menaces ni du manque de respect à l´égard de la blogueuse qu´elle
est : «je suis une femme c'est pourquoi
ce que je dis est sérieux. L’humanisme est le fort des femmes celui qui me
menacera est certainement un faible qui ne sait pas résoudre les problèmes de
la meilleure façon c'est à dire communiquer. Le blogging au Tchad a du chemin à
faire trop de facteurs défavorisant notamment le difficile axé à l'internet et
le bas niveau en utilisation de l'outil informatique il y a aussi la peur d'être
menacé ainsi que la baisse de niveau les jeunes tchadiens sont nombreux sur Facebook
mais les blogueurs tchadiens se compte au bout du doigt ».
Journaliste et bloggeuse, elle ne voit aucune barrière entre les deux activités sauf que bloguer donne l'impression de s'exprimer librement et à sa façon pas besoin de style journalistique ni de censure d'un chef en parlant liberté. La presse tchadienne aujourd´hui vit sous une épée de Damoclès qui plane sur elle à tout instant. « Ce qui se passe au Tchad, c'est de l'intimidation les particuliers utilisent la justice pour régler leur propre compte et cela ne peut pas aider à construire un Etat de Droit les journalistes tchadiens s'améliorent chaque jour un peu plus alors les autorités doivent les aider à mieux faire au lieu de les intimider » confie-t-elle. Etre femme journaliste au Tchad n´étant pas une sinécure, elle avoue tout de même imposer le respect de ses pairs par le travail soigné et bien fait. «De prime abord la femme journaliste est vue comme une cuisse facile du coup elle doit bosser deux fois plus que l'homme pour s'affirmer aussi, les femmes qui préfèrent la vie facile ne facilitent pas la tâche à celles qui travaillent sérieusement pour mériter leur place» affirme-t-elle. Cependant Brya Elise Grâce peint un tableau mitigé de la jeunesse tchadienne très pessimiste, selon elle, et qui, préfère vivre au jour le jour et fait de l'alcool son compagnon quotidien. Elle avoue tout de même qu´il y a un brin d´espoir avec d´autres qui font des choses merveilleuses, qui osent et qui réussissent à donner peu à peu une image d'espoir au Tchad.
Journaliste et bloggeuse, elle ne voit aucune barrière entre les deux activités sauf que bloguer donne l'impression de s'exprimer librement et à sa façon pas besoin de style journalistique ni de censure d'un chef en parlant liberté. La presse tchadienne aujourd´hui vit sous une épée de Damoclès qui plane sur elle à tout instant. « Ce qui se passe au Tchad, c'est de l'intimidation les particuliers utilisent la justice pour régler leur propre compte et cela ne peut pas aider à construire un Etat de Droit les journalistes tchadiens s'améliorent chaque jour un peu plus alors les autorités doivent les aider à mieux faire au lieu de les intimider » confie-t-elle. Etre femme journaliste au Tchad n´étant pas une sinécure, elle avoue tout de même imposer le respect de ses pairs par le travail soigné et bien fait. «De prime abord la femme journaliste est vue comme une cuisse facile du coup elle doit bosser deux fois plus que l'homme pour s'affirmer aussi, les femmes qui préfèrent la vie facile ne facilitent pas la tâche à celles qui travaillent sérieusement pour mériter leur place» affirme-t-elle. Cependant Brya Elise Grâce peint un tableau mitigé de la jeunesse tchadienne très pessimiste, selon elle, et qui, préfère vivre au jour le jour et fait de l'alcool son compagnon quotidien. Elle avoue tout de même qu´il y a un brin d´espoir avec d´autres qui font des choses merveilleuses, qui osent et qui réussissent à donner peu à peu une image d'espoir au Tchad.