mardi 19 novembre 2013

Lisbonne en 72 heures

 
Christi el Rei/Ph Rene
Cette ville de par son originalité ma séduite. Lisbonne est un « domaine où la terre finit et où la mer commence » dixit Camoes. Ville au flair cosmopolite ouvert au monde, la capitale du Portugal est un mélange d´une métropole avec une allure provinciale. Elle a une certaine lassitude qui explique bien ces saudades, musique mélancolique chantée le soir dans les restaurants ou sur l´avenue Liberdade. Un laisser-faire quelconque que j´ai dû vivre en 72 heures. Tout l´opposé du rush hour européen.
Je suis arrivée à 23 trois heures. J´ai eu le temps de contempler le paysage tropical qui s´offrit à moi de l´aéroport à mon hôtel. Des palmiers le long des avenues, rues et ruelles. Cette moiteur tropicale et les vingt-trois degrés affiché par le thermomètre me firent du bien. Jour 1, je sorti à 8 heures du lit, m´offris un petit déjeuner puis bienvenue dans l’une des plus belles villes d’Europe, mais aussi des plus attachantes. Je me mêle à cette foule d´hommes et de femmes dont les tenues impeccables tranches avec les culottes et autres tee-shirts de touristes profitant de la chaleur estivale. Tourné vers l’Atlantique, bercé par les flots du Tage et le fado, la vieille Lisbonne fait chavirer le cœur. Lisbonne est aussi une capitale vibrante, particulièrement la nuit dans les ruelles animées du Bairo Alto. La légende raconte que la ville fut bâtie par Ulysse.
Plage et place favorite des jeunes Lisboètes. À l´arrière le vieux quartier Bairo Alto/Ph Rene

Une vue des hightlight de la ville puis je me décide de passer le restant de la journée à la tour de Belém avec le monument de la Navigation et la carte de la colonisation du monde. La mer, le murmure des vagues et le bruissement du vent dans les feuilles de palmiers. Le deuxième jour, l´honneur est au monument Christi el Rei qui rappel en beaucoup le Christ de Rio de Janeiro et les plages. Qui ne succomberait pas aux poissons grillés?  
Au-delà de cette belle ville aux accents poétiques parfois surréalistes, au-delà de ce mélange d'odeurs d'épices, de cannelle qui caractérise Lisbonne et des images de vieux pavés moussus, c´est la diversité raciale qui marque tout visiteur.

Monument Marques de Pombal, le maire restaura Lisbonne après le grand tremblement de terre/Vidéo Rene

Le melting-pot lisboète

Lisbonne ne possède pas d'individualité et d´uniformité raciale. On n´y rencontre toute sorte de métissage possible pour un résultat des sidérant: des noirs aux cheveux blonds, des vrais je vous assure. Des métis aux yeux bleus avec une ethnicité africaine, des Caucases crépus, des métis indo-africains, se mélangeant et se touchant, composant ensemble sans discrimination. On retrouve toute les types de peaux dans toutes les classes sociales. Lisbonne c´est  comme si toute la race humaine s´est donné un rendez-vous dans cette partie de la terre pour accomplir toute les métissages possible au grand dam  des défenseurs de la suprématie raciale. 

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