Femme en mission

2003-2013, il y´a de cela dix ans que les premiers réfugiés Darfouris fuyant les Janjawid arrivaient au Tchad. Dix ans qu´ils sont là et se sont intégrés dans la société tchadienne. Et ce sont exactement aujourd´hui cinq ans que je mettais les pieds pour la première fois, dans l´un de leurs camps situés à l´Est du Tchad. Le camp de Gaga. Je veux avoir ici une pensée pour ces hommes, ces femmes et ces enfants qui, sans leur vouloir se sont retrouvés loin de chez eux. Ces hommes chaleureux malgré la précarité de leur vie. Que le titre ne vous trompe pas. Je ne suis pas douée en publicité, je veux juste dire ceci : le Tchad n´est pas seulement cet Etat gendarme et pyromane, comme on le taxe souvent, prêt à envoyer ses mercenaires partout semer la terreur. C’est aussi un pays hospitalier où, il fait aussi bon y vivre. La preuve ce sont les nombreux réfugiés que nous accueillons depuis plus des décennies tant au Sud qu´à l´Est du Pays. Le Tchad, ce sont quand même 1 284...

Anastasia Steele accepte de remplacer sa colocataire malade, Katherine, pour interviewer l'homme d'affaires et milliardaire Christian Grey. Jeune PDG séduisant et si mystérieux que la rumeur taxe d´homosexuel tant on ne l´a jamais vu en compagnie d´un femme. À mesure que leur relation devient intime, la jeune et innocente Ana découvre la face sombre du beau et riche entrepreneur. Elle rêve d´amour et de mariage tandis que Christian la propose une relation impliquant la servitude, la discipline, le sadisme et le masochisme. Cela fait longtemps que j´ai arrêté de lire les romans à l´eau de rose pour me consacrer aux textes sérieux. Ainsi, Fifty Shades of Grey fut pour moi rien de particulier malgré l´émoi que le livre a suscité chez la gente féminine jusqu´au jour où, je lis un article sur ce livre dans Madame Le Figaro. A la fin de l´article, je me suis rendu compte que je me suis trompée en jugeant un livre que je n´ai jamais vu et lu que la couverture. Je promis de lir...

A tes pieds je viens déposer ma couronne Réalisant ce que je perds, Je   t´offre le trône de mon moi A tes pieds, ami, je te porte ma fidélité C´est la force de notre histoire Accorde-moi ta confiance A tes pieds je dépose mes sentiments Ne les foule surtout pas C´est mon bien le plus précieux A tes pieds, je dis le serment de mon attachement Ne le trahie pas, c´est un gage d´amitié Honore-le, tu me rendras heureuse Tout mon vœu c´est rayonné de joie C´est ce que je désire en ce moment Etre heureuse à tes pieds.                                                                                  Propriété privée de Réndodjo Em-A Moundona, tous droits réservés

La queue devant la piscine publique.

Lutrybeach/Ph Rene Mouna  Je vous dirais que je viens d´Ossobé, ce pays situé au cœur de l´Afrique sur les sables chauds et brûlants du Sahara et à la lisière de la forêt équatoriale. C´est dans cette  contrée enclavée que je vis le jour, une nuit de pleine lune le soir d´une récolte dans un champs de manioc. Mon pays a connu des guerres, des rébellions, des conflits ethniques et une dictature sous laquelle je suis née. D´ailleurs c´est la raison pour laquelle je suis né au village, je n´ai pas eu un berceau comme les autres enfants de mon âge. Ma famille regagna la capitale où mon père s´y trouvait dans les années 1986. Je fuis envoyée à la maternelle un an après. En 1990, j´avais huit ans quand le vent de la démocratie souffla sur le pays : fini les demi-salaires, l´effort de guerre, les salaires de papa et maman seraient désormais versés totalement. C´était sans compter les retards dans le versement, les grèves et l´enrichissement illicite...